Les événements marquants à l'origine de la puissance politique et médiatique d'Israël (TITRE II)

Les événements marquants à l'origine de la puissance politique et médiatique d'Israël (TITRE II)

Posted by SAIDY AHMED on octobre 14, 2018 in Israël et Sionisme,

Quatrième événement qui a fait la force de l’entité sioniste : L’élaboration secret du coup spectaculaire et historique du 11 septembre 2001, ou la tentative diabolique de séparer le monde de l’islam et la puissance politique, économique et militaire américaine

*-Rappel des thèses dites «conspirationnistes» et «complotistes» élaborées par des intellectuels arabes et occidentaux antisionistes à propos des enjeux du coup historique du 11 septembre 2001 :

Ces thèses fondent leur analyse sur deux volets (deux constats méthodologiques ):
- le premier consiste à soutenir et à développer la thèse du complot américano-sioniste de démantèlement du moyen orient, voire du monde arabe. Il s’agit selon les théoriciens de cette thèse d’un projet qui avait été élaboré par les cercles sionistes et maçonniques (et franc-maçonniques) en relation avec les grands décideurs de la finance mondiale et avec la complicité de l’extrême droite américaine des «Nouveaux Chrétiens» ( المسيحيون الجد د ) depuis le début de la deuxième moitié du 20ème siècle.
Ce projet (anciennement élaboré) a été mis en œuvre au cours d’une première étape par le duo Nixon-Kissinger avant de se concrétiser très sérieusement au cours d’une deuxième étape (relancée par le coup de force historique du 11 septembre 2001) avec l’arrivée de l’équipe politique et militaire ( représentant les lobbys du pétrole et d’armement aux Etats Unis) formée autour du président G.W.Bush en parfaite symbiose avec le projet de «restructuration du grand moyen orient arabe» - مشروع اعادة هيكلة المنطقة الشرقوسطية العربية –
- le deuxième volet consiste à soutenir et à montrer que le coup du 11 septembre 2001, fut l’œuvre des services secrets américains avec l’aide du Mossad israélien pour donner la légitimité médiatique mondialisée aux pouvoirs politiques américains de mener une guerre interminable contre l’islam politique en l’intégrant au concept de «terrorisme» et d’éliminer tous les chefs politiques arabes d’obédience nationaliste dans 8 pays arabes sunnites (Egypte, Irak, Libye, Syrie, Soudan, Yémen, Algérie, Palestine), tout en interdisant aux musulmans (sunnites et chiites) d’accéder aux nouvelles technologies hautement protégées ( technologies Numériques et nucléaires en l’occurrence).

Parmi les grands théoriciens le plus représentatifs de ces thèses dites «conspirationnistes», nous citons tout d’abord Thierry Meyssan suivant les analyses bien élaborées et développées dans ses deux livres : «l’effroyable imposture » et «l’effroyable imposture 2 ». Ces deux écrits constituent les meilleures références pour comprendre les enjeux complexes du coup du 11 septembre 2001, que leur auteur attribue ( documents et preuves à l’appui) aux services secrets américains et israéliens et non à Elkaïda..

Dans les mêmes perspectives méthodologiques que Thierry Meyssan, nous pouvons citer :
- Alain SORAL qui regroupe les intellectuels antisionistes ;
- le militant de l’extrême gauche belge Michel Collon qui dénonce la thèse du projet américano-sioniste de démantèlement du moyen orient ;
- le scénariste Olivier Tayman ;
- l’artiste humoriste français Dieudonné qui avait tenté de se présenter aux élections européennes en tant que candidat déclaré antisioniste.

A ces intellectuels charismatiques, courageux et contestataires qui osent ouvertement déclarer (médiatiquement et par écrit) la guerre aux campagnes politiques et médiatiques américaines et sionistes contre l’islam tout en dénonçant la nature totalitaire et sanguinaire de l’entité israélienne ainsi que le caractère mensonger des médias américains, nous citons aussi :

- L’association américaine dite ReoOpen 911 qui milite pour ouvrir une enquête indépendante sur le coup du 11 septembre 2001, qu’elle attribue aux services secrets américains et leurs alliés occidentaux et israéliens ! ;
- L’ «Union Juive française pour la paix» présidée par MICHELE SIBONY qui déclara le 3 août 2014 : «Israël tel qu’il est construit, tel qu’il se perpétue jusqu’à aujourd’hui, est une menace pour la paix au moyen orient et pour ses propres juifs.»
- L’organisation juive antisioniste A. Carta fondée par David Wize qui déclara qu’ « Israël est un Etat non juif crée contre Dieu ( صنعت دولة اسرائيل ضد الله), il doit être déraciné et seule la Palestine constitue une réalité historique.. ».A propos du rôle d’Israël dans le développement de la contre-révolution dans le monde arabe, le chercheur français Jacob Cohen déclara : « Israël a largement aidé l’occident à contrecarrer l’Intifada arabe et surtout à mettre en place un régime anti-démocratique en Egypte en remplacement du premier président légitimement et légalement élu...le discours des occidentaux sur la démocratie et la laïcité est un mensonge, ils ne les défendent que pour réaliser leurs objectifs et préserver leurs intérêts. Ils les abandonnent en dehors de ces objectifs et de ces intérêts..

Cinquième événement marquant qui a fait le jeu de l’entité sioniste d’Israël : le projet de «restructuration du grand moyen orient arabe» (- مشروع اعادة هيكلة المنطقة الشرقوسطية العربية-) :

Il se combine aux divisions d’ordre confessionnel entre les Chiites et les Sunnites assurent la meilleure protection politique à l’entité israélienne à l’encontre des droits historiques du peuple palestinien :


La nouvelle alliance israélo-arabo-américaine pour exclure manu militari une partie du peuple arabe représentatif de l’islam politique modéré (les Frères Musulmans) du processus de développement démocratique et la guerre déclarée au chiisme au moyen orient, qui s’ajoutent à l’attitude de complicité vis-à-vis de l’expansionnisme israélien contre la résistance héroïque de Gaza, annoncent la suspension sine die de tout projet civilisationnel et démocratique arabo-islamique (المشروع الحضاري الديمقراطي العربي الاسلامي)
L’exemple de la tragédie égyptienne est hautement significatif à ce sujet : la volonté affichée des aristocraties ancestrales arabes du golf sous emprise américaine de financer un coup d’Etat militaire à caractère sanguinaire qui se combine à l’attitude irrationnelle d’une partie de l’intelligentsia (religieuse, intellectuelle et médiatique) égyptienne qui le cautionne, à l’encontre du premier acte rationnel et fondateur de la Renaissance de l’histoire de l’Egypte moderne, à savoir l’élection légale et libre d’un président au suffrage universel, est l’expression suprême de la crise et de l’imperfection de la formation des élites politiques arabes !

Le complot déclaré et affiché par les dirigeants arabes contre un tel processus de démocratisation avec l’appui des dirigeants israéliens et américains, qui devrait nécessairement engendrer le développement des institutions démocratiques issues de la volonté des peuples, annonce irréfutablement (pour le 21ème siècle) l’amorce d’un nouvel éclatement spatial de la région et du démantèlement des dernières puissances financières et militaires arabes en parfaite symbiose avec le projet de «restructuration du grand moyen orient arabe» (- مشروع اعادة هيكلة المنطقة الشرقوسطية العربية-).


L’opposition (inter-sunnite) entre les régimes monarchiques du golf et les Frères Musulmans d’un côté, et la guerre politique et médiatique déclarée de ces mêmes monarchies contre le Chiisme au moyen orient de l’autre, donnent du vertige aux intellectuels arabo-musulmans, tout en offrant sur un plateau d’argent le meilleur atout géopolitique et stratégique à Israël qui continuera de se reproduire durablement en tant que puissance incontournable au détriment des peuples arabes et en violation des droits historiques et légitimes des palestiniens.
Il est à rappeler que l’embargo décidé par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unies contre le Qatar s’inscrit dans le cadre des divisions affichées et orchestrées par ces monarchies du golf contre les frères musulmans. L’exigence saoudienne et égyptienne imposée au Qatar de rompre avec les frères musulmans, qui s’ajoute à ses liens avec les organisations de résistance palestinienne (tel que le Hamas), se trouvent au centre des divergences entre ces pays qui sont pourtant des membres du Conseil de Coopération du Golf. Le président Trump (en tant que président incompétent et inexpérimenté) n’a fait que suivre à la lettre les consignes de son principal conseiller israélien et sioniste (son gendre Jared Kushner) en informant le roi Salman lord de sa visite en Arabie Saoudite d’un éventuel lien du Qatar avec le « terrorisme » (allusion faite aux frères musulmans). Le conseiller principal à la Maison Blanche, ne pourrait recevoir des ordres au premier abord que de son ami le premier ministre israélien Natanyahou, par l’intermédiaire d’un autre israélien sioniste David Fredman (ambassadeur des Etats Unis en Israël). Les deux citoyens israéliens évoqués très proches du nouveau président manipulable Trump travaillent depuis des années sur la mise en pratique de la politique de colonisation en Cisjordanie. De même que Fredman est à l’origine de l’idée de transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Et «la boucle est bouclée» au temps des dirigeants ignorants et idiots arabes

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LES SECRETS ET LES EVENEMENTS MARQUANTS DE LA PUISSANCE IDEOLOGIQUE ET MEDIATIQUE D‘ISRAËL FACE AU MONDE ARABE (TITRE I)

LES SECRETS ET LES EVENEMENTS MARQUANTS DE LA PUISSANCE IDEOLOGIQUE ET MEDIATIQUE D‘ISRAËL FACE AU MONDE ARABE (TITRE I)

Posted by SAIDY AHMED on octobre 14, 2018 in Israël et Sionisme,

INTRODUCTION:

La puissance politique et médiatique israélienne face à ses voisins arabes s’est concrétisée progressivement sur la base de cinq grands événements historiques à caractère exceptionnel, à savoir

1°) La réalisation des projets complémentaires et communs à l’idéologie maçonnique et au sionisme mondial : le démantèlement de la Khilafa islamique et la création d’un foyer juif en Palestine ;
2°) La consolidation de l’alliance du sionisme et de la franc-maçonnerie (1948-1960) face au nationalisme arabe ;
3°) la défaite militaire de 1967 et les accords de paix humiliants qui en découlent ;
4°) Le coup historique du 11 septembre 2001 et ses implications géopolitiques sur le monde arabo-islamique ;
5°) le projet de «restructuration du grand moyen orient arabe» ( مشروع اعادة هيكلة المنطقة الشرقوسطية العربية-) en tant que conséquence directe du coup du 11 septembre 2001, consolidé par l’avènement des divisions entre musulmans au moyen orient : entre Chiites et Sunnites d’un côté, et entre les monarchies sunnites du golf et les frères musulmans (sunnites) de l’autre.

1°) Démantèlement de la Khalafa islamique et création d’un foyer juif en Palestine

Dans le cadre du partage du monde entre les puissances européenne dès 1880, l’avènement de la première guerre dite impérialiste et les pressions exercées sur le pouvoir ottoman, ont mis fin en 1924 au système de la Khilafa, en tant que cadre politique qui a toujours incarné durablement l’unité et la puissance de la communauté islamique.
Ce qu’il faut retenir sur le plan de la périodisation de l’histoire arabo- islamique du 20ème siècle, c’est que les deux volets politique et économique des Etats occidentaux, se conjuguaient pour réaliser les deux grands projets dont rêvait antérieurement l’occident obscurantiste (incarné par l’organisation maçonnique) depuis l’existence des guerres de croisade, à savoir :
* l’anéantissement définitif du système politico-religieux de la khilafa islamique qui s’est toujours imposé au monde occidental en tant que puissance spirituelle et politique, ce qui est arrivé avec la fin de l’empire ottoman en 1924 ;

* La création d’un foyer national pour tous les juifs du monde (peuple vu comme une source d’embêtements et d’embarras pour l’Europe) sous la double pression politico-idéologique du sionisme mondial (dès le début du 20ème siècle ) et du fascisme hitlérien à l’occasion de la deuxième guerre mondiale.
L’ambition ancienne de se débarrasser de ce peuple errant et usurier (le peuple juif) mais qui ne manque pas d’esprit de génie, constitue une véritable « opération chirurgicale » politique pour remédier à l’antisémitisme, véritable maladie historique et sociologique dont souffrait l’occident (aggravée à l’occasion de l’affaire Dreyfus ), pour enfin donner naissance à un foyer artificiellement crée à l’occasion de la domination coloniale anglaise sur la Palestine et une partie du moyen orient, qui consolidera durablement l’immobilisme, les divisions et le sous-développement des sociétés arabo-islamiques.
L’indépendance des pays arabo-islamiques anciennement colonisés, ne sera donc réalisée qu’au prix de leur éclatement en Etats nations affaiblis, divisés et soumis aux jeux de nouvelles formes de domination new-coloniales qui consolidera durablement au moyen de la dépendance et de la sous-traitance l’état de leur sous-développement.
L’échec des armées arabes après la deuxième grande guerre contre les milices terroristes de BenGourioun en Palestine, déboucha sur la création de l’entité sioniste d’Israël dont la montée en puissance avec l’aide de la Grande Bretagne d’abord, de la France et des Etats Unis ensuite, affaiblira durablement le nationalisme arabe et remettra en cause la réalisation des objectifs ambitieux des mouvements pour l’indépendance en matière de développement économique et de formation de la démocratie.

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2°) Deuxième événement marquant : L’alliance du sionisme et de la franc-maçonnerie (1948-1960) face au nationalisme arabe suite à la deuxième grande guerre : Vers la consolidation de la puissance militaire et technologique israélienne au moyen d’un transfert massif des technologies avancées françaises (Nucléaire, aviation militaire, informatique) vers la Palestine occupée 

Il est à noter que l’inégalité de traitement politique et médiatique en Europe (particulièrement en France) entre l’antisémitisme et l’islamophobie, ne s’explique pas seulement par la terreur fasciste contre les juifs sous le pouvoir nazi (position historiciste et banale), mais elle trouve ses racines dans le rapport complexe et symbiotique entre le sionisme (en tant qu’idéologie discriminatoire d’exclusion) et la franc-maçonnerie.
En réaction aux «conservateurs» incarnés depuis la 1ère guerre mondiale par l’extrême droite européenne (théoriciens du fascisme, défenseurs des «valeurs» culturelles françaises tels que le Maréchal Pétain et ses alliés du gouvernement de Vichy), les défenseurs des «valeurs de la République» et de la «laïcité» se sont ralliés après la deuxième guerre aux francs-maçons et à l’intelligentsia sioniste mondiale pour former un nouveau front politique, économique et idéologique scindé autour de ce qu’ils appelle curieusement la «civilisation judéo-chrétienne» (en opposition à la «barbarie» orientale en l’occurrence islamique ! ) tout en se réclamant du droit exclusif et du pouvoir de monopole sur la «démocratie» et la laïcité !

Il faut préciser que c’est grâce à la mainmise de ce bloc (formé après la deuxième guerre) sur l’Etat français entre 1948 et 1960, que l’entité israélienne ait pu bénéficier exceptionnellement d’un transfert massif des technologies avancées françaises( Nucléaire, aviation militaire, informatique etc.) avant que les Etats Unis prirent le relais de la France à partir du début de la décennie 1960 en la désignant comme l’allié géopolitique et stratégique contre le nationalisme arabe ( القومية العربية) et l’islam politique au moyen orient !
C’est Charles De Gaule ( homme politique indépendant de cette alliance diabolique formée par les libéraux républicains, les Franc-maçons et les représentants du sionisme mondial ) qui décida courageusement de mettre fin à cette complicité franc-maçonnique qui avait permis illégalement de faire bénéficier l’entité sioniste nouvellement créée de toutes les technologies avancées de ce grand pays constituées en tant que patrimoine du peuple français qui l’a gagné au prix des grands sacrifices, des efforts d’innovation, des guerres et des révolutions) !

Ainsi avec l’aide illimitée de la France (entre 1948 et 1960) et des Etats Unis ( depuis la décennie 1960 jusqu’à aujourd’hui), l’entité israélienne deviendra la grande puissance technologique et militaire au moyen orient telle que nous la connaissons aujourd’hui en fonctionnant durablement comme bouclier politico-militaire contre toute Renaissance de la communauté arabo-islamique et comme support militariste susceptible de générer des distorsions et des divisions inter-arabes!

3°) Troisième événement marquant de la puissance israélienne : la défaite militaire de 1967 et les accords de paix humiliants qui en découlent :

La victoire militaire israélienne qui déboucha sur l’occupation du plateau du Golan, l’annexion de la Cisjordanie et l’occupation de Jérusalem, constituent un coup d’arrêt définitif aux projets du nationalisme arabe aux conséquences incalculables et en même temps un facteur d’ascension fulgurante de la puissance politique et médiatique de l’entité sioniste dans la région du moyen orient.
a-) de l’accord de la capitulation ( Camp David) aux accords sécuritaires de l’appauvrissement des tribus de SINAÎ et de l’humiliation du peuple de Gaza

* Traité du CAMP DAVID. Il s’agit de prime abord d’un TRAITE :

- De capitulation de l’armée égyptienne ;
- De «suspension jusqu’à nouvel ordre» de tout projet égyptien de développement économique et de tout travaux d’assainissement au profit de la population locale du Sinaï ;
- De dépossession et d’appauvrissement systématiques des tribus de Sinaï ;
- D’enfermement et d’emprisonnement du peuple palestinien de Gaza à travers les contrôles sécuritaires conjoints (égyptien et israélien) de la porte de Refeh.
Il est à préciser qu’il n’existe aucun accord de paix (entre nations) aussi humiliant et aussi méprisant pour le peuple de l’une des parties concernées dans l’histoire contemporaine que l’accord du Camp David intervenu entre Israël et le pouvoir de l’ex-président Anouar Sadat et ce qui nous rappelle la capitulation humiliante du Japon devant la victoire des alliés au cours de la deuxième guerre mondiale .

b-) Contrôle israélien sur la Porte de Rafeh, marginalisation des tribus de Sinaï et emprisonnement de la population de GAZA :
les dispositions humiliantes des accords conclus entre Israël et l’Egypte sont les suivantes :
- Aucune intervention militaire égyptienne au Sinaï ne pourrait être accomplie sans l’accord préalable d’Israël ! ;
- Tous les projets de développement (assainissement, infrastructure, industrie etc.) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, sans l’accord conjoints d’Israël et de l’Egypte ! ;
- Les tribus de Sinaï ( à l’instar de la population de Gaza) ne peut ni construire, ni creuser un puits, ni posséder une arme etc. sans l’autorisation des autorités égyptiennes tenues à respecter les recommandations sécuritaires israéliennes !

Pire encore, depuis l’arrivée de Sissi au pouvoir et l’agression israélienne contre Gaza en aout 2014, les puits creusés par la population locale pour subvenir à ses besoins en eau potable (en l’absence de tout assainissement local) sont considérés par le pouvoir sanguinaire issu du coup d’Etat en parfait accord avec les autorités sécuritaires israéliennes, comme des tunnels qui menacent la sécurité de l’entité sioniste à l’instar des tunnels creusés par les mouvements palestiniens à Gaza avant et après l’agression israélienne de l’été 2014!
les tribus de Sinaï sont donc soumises (depuis l’accord) à un embargo total sur le développement de toute infrastructure d’assainissement y compris l’accès à l’eau potable ! Elles vivent depuis des années dans une situation de misère absolue ! Le pouvoir du sanguinaire Sissi les traite de « terroristes » suite au soutien qu’elles ont apporté aux organisations égyptiennes de défense de la légitimité et pour le retour du président légitimement élu(M. Morsy) !
A propos de la porte de RAFEH : De nouveaux accords sécuritaires ont été signés entre les autorités égyptiennes dirigées par la sanguinaire Sissi et Israël après l’agression sioniste contre le peuple de Gaza en juillet-aout 2014 qui consolident gravement l’humiliation de la grande Egypte («Mère du Monde») :
- Les autorités égyptiennes sont tenues de déclarer préalablement aux autorités israéliennes tout mouvement de personnes et de marchandises ( entrée et sortie de la porte de Rafeh ) : la porte de Rafeh (seul point d’accès au monde extérieur) est donc totalement soumise aux recommandations d’ordre sécuritaire israéliennes, donc intégrée continuellement à l’embargo total imposé aux populations de Gaza!
Conséquences : La population de la bande de Gaza de 1,9 millions d’habitants (transformée en plus grande prison dans l’histoire humaine) et les tribus de Sinaï sont devenues les otages des dispositions accablantes et inhumaines de l’accord politique et militaire (conclu entre Sadat et Begin) qui s’ajoutent aux accords sécuritaires humiliants récemment intervenus entre les autorités égyptiennes issues du coup d’Etat dirigées par le sanguinaire Sissi et le gouvernement israélien d’extrême droite de Natanyahou !
Quelle implication personnelle à tirer de cette situation qui n’est pas digne du patrimoine arabo-islamique ?

Nous sommes tout à fait en droit de dire aux politiques et aux médias du monde arabe, qu’il est inutile de perdre du temps à se poser des questions sur les raisons qui empêchent la «mère du monde» (la grande Egypte) d’ouvrir la porte de Rafeh pour permettre uniquement au «peuple prisonnier des accords humiliants et des complicités arabes» de respirer !
Nous touchons là au paroxysme de la dégénérescence, de l’abâtardissement et de la déliquescence de la pensée politique arabe contemporaine face au sionisme mondial !
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PALESTINE (suite TITRE II) :Les aspects sanguinaires et discriminatoires de la politique militaire et sécuritaire israélienne en Palestine

PALESTINE (suite TITRE II) :Les aspects sanguinaires et discriminatoires de la politique militaire et sécuritaire israélienne en Palestine

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

Les aspects sanguinaires et discriminatoires de la politique militaire et sécuritaire israélienne en Palestine  

L’entité israélienne élabore et met en pratique les trois politiques les plus sanguinaires de l’histoire contemporaine en violation des normes minimales des droits de l’homme ( droit à la nationalité, à la vie et la dignité), de la législation d’immatriculation en vigueur dans tous les pays du monde et de toutes les dispositions du droit international dont doit jouir toute population ou en communauté vivant sur notre planète terre, à savoir :

1-la guerre génocidaire ( inspirée du pouvoir fasciste ) ;

2- la gestion politique discriminatoire (aussi injuste et inhumaine que celle de l’apartheid ) visant à créer un «Etat juif» ;

3-la politique de colonisation et d’expropriation systématiques contre la population locale (élaborée et exécutée à l’instar des politiques d’extermination, d’appauvrissement et d’humiliation qui furent autre fois pratiquées par les anciens empires coloniaux ).

Les agissements des pouvoirs successifs israéliens depuis 1948, prirent plusieurs formes au point de dépasser le système oppressif colonial et le régime discriminatoire de l’apartheid :

-Développement des colonies juives en remplacement des villages palestiniens vieux de mille ans ;

-Interdiction aux palestiniens d’accès aux «domaines publics» ;

-Refus d’accorder aux palestiniens tout permis de construire ;

- Expulsion des palestiniens de Jérusalem suivie de la destruction de leurs maisons d’habitation ;

- Embargo total sur le développement de tout projet de construction, d’assainissement et de viabilisation conçu par les palestiniens ainsi que sur les quartiers d’habitation ;

- Mesures sécuritaires hautement discriminatoires en Cisjordanie contre les palestiniens : restriction sur la circulation des personnes et de marchandises, entraves imposées à toute initiative de développement à caractère agricole, commercial ou industriel ;

- Etablissement par le feu et les armes des sanctions et des amendes sur toute construction non autorisée préalablement par les autorités civiles et militaires israéliennes ;

-Refus catégorique de toute possibilité de retour des réfugiés palestiniens sur leur terre dont ils se sont séparés de force antérieurement par l’armée israélienne elle même ;

-Développement et extension des colonies en Cisjordanie, judaïsation de Jérusalem (تهويد القدس) en violation du droit international et des décisions du Conseil des Nations Unies ;

-Refus catégorique de se soumettre aux décisions du Conseil des Nations Unies ( Résolutions 242 et 338 qui prévoyaient le partage territorial de la Palestine entre juifs et arabes palestiniens) suivi de politiques de colonisation forcée et illégale développées sur les territoires attribués aux palestiniens etc.) ;

-Agressions militaires répétées contre la population de la bande de Gaza transformée en plus grande prison de l’histoire contemporaine en raison de l’embargo total ( aérien, terrestre et maritime) imposé à 2 millions de palestiniens.

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PALESTINE : 70 ANS D’OCCUPATION (TITRE I) :Les grandes étapes historiques et politiques de la Palestine

PALESTINE : 70 ANS D’OCCUPATION (TITRE I) :Les grandes étapes historiques et politiques de la Palestine

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

La Palestine : un statut historique et symbolique miné par le caractère illusoire et trompeur de la Résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU de 1947 relative au partage de la Palestine.

Il faut rappeler que la question palestinienne fut constamment la principale aspiration des masses et des intellectuels arabo-musulmans (modérés ou intégristes), tout en inscrivant la libération de Jérusalem en tête de leurs préoccupations et de leurs priorités. Le syndrome de celui qui fut le libérateur du deuxième lieu saint de l’islam et l’unificateur de la Communauté islamique (-Saladin –)   est toujours présent dans les esprits des peuples musulmans. L’entité israélienne créée de toute pièce à l’ère de la domination coloniale anglaise, ressuscite chez les musulmans l’avènement historique et symbolique d’une possible libération de la Palestine et de Jérusalem des occupants sionistes identifiés (à tort ou à raison) aux croisés envahisseurs issus (au 12ème siècle) de l’autre monde pour prendre  leur terre, humilier leur peuple et violer leurs lieux sacrés

A notre avis, le conflit israélo-arabe n’est pas essentiellement lié aux traditions ancestrales ou à une guerre de religions. Il s’agit d’un conflit politique engendré dans une première étape par l’avènement d’un rapport de force entre les puissances coloniales (en l’occurrence l’empire britannique) et les ambitions expansionnistes et obscurantistes sionistes ( non représentatives du peuple et du système de croyance juifs), et dans une deuxième étape par l’intégration d’Israël à la politique géopolitique et stratégique américaine avec l’aide de l’intelligentsia juive (formant le lobby sioniste aux Etats Unis)   pour enfin saper les objectifs de développement initiés par le nationalisme arabe  et retarder la création de l’Etat palestinien, avant que les extrémismes intégristes (politiques et religieux) des deux camps s’emparent de la gestion des conflits au moyen orient, se soldant jusqu’à présent ( depuis la défaite arabe de 1967) par une nette «supériorité» médiatique, politique et militaire israélienne.

De même que l’origine du malentendu et du blocage de la résolution de la question palestinienne se trouve dans le caractère ambigu des Résolutions du Conseil de Sécurité :

-Tout d’abord la partition de la Palestine (votée par l’ONU en 1947) qui donna naissance à l’entité juridique d’Israël sans création effective de l’Etat arabe palestinien  

-Les résolutions 242 et 338 de l’ONU qui portaient les prémisses de la liquidation de la question palestinienne (après la défaite de 1967) tout en confortant le projet initialement élaboré par le mouvement sioniste, à savoir l’abandon par les palestiniens de 77% du territoire qui les obligent à mener des discussions et des négociations avec les juifs sur les 23% du territoire restant ! : L’occupation aujourd’hui de plus de 65% du territoire de la Cisjordanie en raison de la politique de colonisation israélienne systématique qui s’ajoute au refus catégorique israélien de toute option de retour des réfugiés, répond parfaitement à cet objectif diabolique de démanteler définitivement l’unité du peuple palestinien et de gérer indéfiniment les divisions entre ses représentants politiques et militaires !

Les grandes étapes historiques et politiques de la Palestine (1917 – 2015 )

·La Palestine intègre géographiquement les trois grandes parties constituées de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et du territoire israélien (dit «carré vert»

·Les circonstances exceptionnelles générées par la première guerre mondiale ont relancé les aspirations des arabes et des juifs à contrôler les territoires de la Palestine et une révolte arabe se déclencha avec le soutien de la Grande Bretagne contre le pouvoir Ottoman dès 1916 ;

·Après la première guerre, la SDN (Société Des Nations) accorda un mandat à la Grande Bretagne sur la Palestine ( 1922 ), en cautionnant le souhait exprimé par le ministre britannique Balfour d’y créer un foyer national juif (1917). ;

·Les années 1930 furent marquées par la confrontation entre les arabes et les immigrés juifs, alors que le mouvement sioniste Irgoun (en tant que premier inventeur du terrorisme politique) s’engagea en même temps depuis 1939 dans un combat violent contre les mesures restrictives britanniques imposées à l’immigration juive vers la Palestine ;

·1947 : Décision historique de l’ONU du partage de la Palestine en deux Etats ( arabe et juif ) ;

·La première grande défaite arabe face aux guérilléros sionistes en 1948 déboucha sur la proclamation de l’Etat d’Israël, et les actions terroristes sionistes contre les arabes provoquèrent un mouvement des réfugiés vers les territoires arabes voisins, alors que la Cisjordanie est intégrée au royaume de Jordanie ;

·La lutte continue des Palestiniens après la création de l’Etat d’Israël a conduit à la création de l’Organisation de Libération de Palestine ( OLP ) en 1964 .

·Occupation par Israël de la bande de Gaza et de la Cisjordanie à l’occasion de la grande défaite des armées arabes ( Syrie, Egypte, Jordanie) en 1967;

·Après la première « Intifada » palestinienne ( 1988), l’OLP proclama la création de l’Etat palestinien indépendant en Novembre de la même année ;

·Malgré les négociations engagées entre Palestiniens et Israéliens (1991) sous l’égide des Etats Unis ( Conférence de Madrid ) et le traité de paix signé à Washington (1993), suivies de l’instauration d’une autonomie dans les principales villes de Cisjordanie (1995), et en dépit des résolutions historiques du Sommet de Camp David (juillet 2000) et les accords d’Oslo, les politiques de colonisation et les agressions perpétrées israéliennes contre les Palestiniens générèrent une situation de blocage jusqu’à la mort de Yassir Arafat en novembre 2004 ; 

·2005 élection de Mahmud Abbas à la tête de l’Autorité Palestinienne, suivi du retrait des Israéliens de la bande de Gaza ;

·2006, L’organisation islamiste sunnite Hamas réalisa une large victoire aux élections législatives libres à Gaza et un premier gouvernement légitime fut formé dirigé par son leader Ismaïl Hanya ;

· La prise du pouvoir à Gaza par une organisation jugée radicale et foncièrement antisioniste, a conduit Israël, l’Union Européenne et les Etats Unis à prendre des mesures de sanctions économiques contre la bande de Gaza, malgré l’organisation d’élections libres et légales et en dépit de la formation d’un gouvernement d’union nationale en 2007 nommé par Mahmud Abbas et dirigé par une personnalité (Salam Fayyad) issue de l’organisation modérée Elfath ; 

·A partir de 2008, l’accès au pouvoir en Israël d’une coalition d’extrême droite du Likoud dirigée par Natanyahou et des partis religieux intégristes foncièrement obscurantistes, qui s’ajoutent aux conséquences néfastes des sanctions internationales et de l’embargo total sur la population palestinienne ( de plus de 1,9 millions d’habitants), ont conduit à la transformation de la bande de Gaza en plus grande prison de l’histoire humaine ! Alors que l’entité sioniste continuait à profiter de la politique arabe des Etats Unis ( fondée sur le crédo de «deux poids deux mesures») et de la passivité et des complicités des monarchies aristocratiques arabes (dépourvues de l’esprit du «nationalisme arabe»  pour mener périodiquement des agressions inhumaines et barbares contre les mouvements de résistance de Hamas et de Jihad Al’Islami ( fin 2008/début 2009, 2012, 2014 ( voir détails plus loin ).

·Après le rejet de la première demande d’admission de l’Etat de Palestine à l’ONU en qualité de membre à part entière en septembre 2011, Mahmud Abbas réussit à obtenir son adhésion à l’UNESCO (en octobre) ainsi que le statut d’Etat observateur à l’ONU en novembre de la même année ;

Concernant les poursuites des responsables politiques et militaires israéliens pour génocides et crimes de guerre, il faut distinguer deux étapes : l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a bloqué jusqu’à l’agression israélienne d’aout 2014 ( malgré le génocide et les assassinats collectifs du peuple de Gaza perpétrés par l’Etat fasciste israélien en 2008 et en 2014), toute possibilité de poursuivre pénalement les criminels israéliens, en refusant délibérément d’adhérer en tant qu’ «Etat observateur» de l’ONU ( adhésion prévue par le Traité de Rome) aux règlements de la Cour Pénale Internationale par crainte des représailles (d’ordre diplomatique, politique et médiatique) américaines et israéliennes contre l’Autorité palestinienne et son président !

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Le sionisme en tant qu'idéologie de domination (Israël une menace sur le monde)

Le sionisme en tant qu'idéologie de domination (Israël une menace sur le monde)

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

Le monstre créé par la Grande Bretagne et la France devient incontrôlable et menace la survie et la sécurité de l'humanité :

 Israël possède une vingtaine de missiles à têtes nucléaires orientés vers l'Europe qui obligent inéluctablement ses dirigeants à sacraliser l'entité sioniste sous peine d'être lynchés médiatiquement, voire d'être taxés d'antisémitisme. L'institution secrète maçonnique dirigée et contrôlée par les familles richissimes sionistes (les Rothschild et les Rockefeller) contrôle l'essentiel de la finance mondiale et parraine l'existence et la puissance israéliennes. Les médias et les réseaux numériques d'internet sont sous contrôle des riches personnalités juives qui financent en permanence la politique de colonisation israélienne et son rôle de fossoyeur du monde arabo-musulman. Le lobby pro-

Israélien aux États Unis (cadré par l'AIPAC) et en Europe paralyse gravement et fatalement les décisions géopolitiques des chefs d'Etat de l'occident.

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Le sionisme en tant qu'idéologie de domination -Création d'Israël- (Suite TITRE IV)

Le sionisme en tant qu'idéologie de domination -Création d'Israël- (Suite TITRE IV)

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

Les grandes étapes du sionisme et la création d'Israël

Le terme SIONISME a d’abord été entendu comme la tendance de personnalités charismatiques juives (tel que Theodor Hertz) (1) à subordonner une communauté suivant un discours obscurantiste chargé d’émotion et d’histoire, un système de réflexion à pensée unique et négationniste. La réhabilitation de l’identité du peuple juif soumis et conditionné n’était alors que secondaire au regard de la domination politique et idéologique.
*Le premier congrès sioniste s’est tenu dans la ville suisse de Bâle, le 29 août 1897 sous la présidence de Theodor Hertz qui avait pour ambition de créer un «bastion avancé de la civilisation occidentale en face de la barbarie d’Orient», ce qui explique l’évolution du soutien apporté par l’occident (maçonnique, laïque, républicain..) à ce mouvement. Herzl, note dans son journal : «A Bâle, j’ai fondé l'Etat juif. Si je m’avisais de le proclamer aujourd’hui, tout le monde se moquerait de moi. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans certainement, cela n’échappera plus à personne».
A l’opposé de ce mouvement, nous citons comme exemple significatif de l’antisionisme le Rabbi Emmanuel Lévyne. Il écrivit dans "Judaïsme contre Sionisme" en 1969 : « Nous, juifs antisionistes, nous avons choisi la Paix. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu la création de l’Etat d’Israël et nous souhaitons sa disparition (par le renoncement du peuple juif et évidemment non pas par la guerre et le massacre des populations), car son existence - comme celle de tout autre Etat particulier - menace la paix mondiale ».
*En 1917, ce projet est relancé par la GB (en tant que puissance coloniale et occupante de la Palestine) de créer un foyer juif. C’est le ministre des Affaires étrangères, Arthur Balfour, qui avait promis, dans une lettre adressée à Lord Rothshild en date du 2 décembre 1917 que «Le gouvernement de sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer pour le peuple juif ».
*Entre 1920 et 1947, le Front National Juif et les organisations sionistes eurent recours à trois moyens pour réaliser leur objectif :

La mainmise sur les terres : le total des terres en propriété juive en 1945 s’élève à 6,58% de la Palestine

L’encouragement de l’immigration juive en Palestine tout en rendant illimités ses quotas malgré les restrictions anglaises et la résistance des autochtones 

Le recours aux armes, voire aux actes terroristes pour pousser la population palestinienne à relancer à leurs propriétés et à leurs terres. 

Yosef Weitz, directeur du Fonds National Juif en Palestine déclara en 1940 «qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans un si petit pays… et la seule solution est la Terre d’Israël sans les Arabes. Il n’y a pas de compromis possible sur ce point…Il n’y pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins, et de les transférer tous.. »

Les résolutions de l’ONU suite à l’occupation de la Palestine :

-Le 29 avril 1947 : Adopte un plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placé sous régime international.
-14 mai 1948 : L’Angleterre annonce la fin de son mandat sur la Palestine donnant l’occasion à David Ben Gourion, président du Conseil national juif de proclamer la création de l’Etat d’Israël.
-22 novembre 1967 : Adoption par l’ONU de la résolution 242 qui prévoit l’évacuation des territoires occupés, en échange de la reconnaissance mutuelle de tous les Etats du Proche-Orient ;
Quant apparut le sionisme au début du 20ème siècle, la création d’un foyer juif devint le principal but des organisations sionistes internationales, la lutte contre l’antisémitisme n’en étant que le moyen ayant servi à séduire les nouveaux républicains laïques européens (vainqueurs de la deuxième guerre mondiale)..
La conjonction des deux facteurs déterminants de l’idéologie sioniste, à savoir la lutte contre l’antisémitisme et la projection de créer un foyer juif en Palestine pousse les instigateurs sionistes à chercher dans les pays industrialisés (en particulier l’Angleterre de Churchill et la France des francs-maçons et des républicains) des sources de développement économique et technologique du nouvel Etat crée en 1948 (Israël) au sein d’espace colonisé, divisé et affaibli (la Palestine musulmane sous domination anglaise) qui répondit aux aspirations initiales des fondateurs du sionisme mondial : la mainmise sur la finance internationale et la création du grand Israël doté de défense militaire assez dissuasive pour empêcher toute reproduction d’une nouvelle diaspora juive..
Le sionisme, ainsi lié à l’évolution du colonialisme et à la victoire sur le fascisme, n’est donc pas une donnée figée et statique. Si son essence, par définition est immuable, ses formes et ses manifestations changent, en fonction des rapports de force qui se dessinent entre les grandes puissances industrielles au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, ainsi que des changements politiques, militaires et économiques qui interviennent dans le monde. C’est pourquoi les Etats Unis d’Amérique devinrent la puissance qui prit la relève de la France à partir du début des années 1960, c'est-à-dire suite au retour de Charles De Gaulle au pouvoir qui réussit à mettre fin à cette alliance entre les nouveaux sionistes et les francs-maçons au pouvoir en France au lendemain de la deuxième grande guerre.
Il faut préciser que c’est grâce à la mainmise de ce bloc sur l’Etat français entre 1948 et 1960, que l’entité israélienne ait pu bénéficier exceptionnellement d’un transfert massif des technologies avancées françaises( Nucléaire, aviation militaire, informatique etc.) avant que les Etats Unis prirent le relais de la France à partir du début de la décennie 1960 en la désignant comme l’allié géopolitique et stratégique contre le nationalisme arabe ( القومية العربية) et l’islam politique au moyen orient !
Ainsi avec l’aide illimitée de la France (entre 1948 et 1960) et des Etats Unis ( depuis la décennie 1960 jusqu’à aujourd’hui), l’entité israélienne deviendra la grande puissance technologique et militaire au moyen orient telle que nous la connaissons aujourd’hui en fonctionnant durablement comme bouclier politico-militaire contre toute Renaissance de la communauté arabo-islamique et comme support militariste susceptible de générer des distorsions et des divisions interarabes!

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Le sionisme en tant qu'idéologie de domination et de discrimination-symbiose sionisme-franc-maçonnerie- (Suite TITRE III)

Le sionisme en tant qu'idéologie de domination et de discrimination-symbiose sionisme-franc-maçonnerie- (Suite TITRE III)

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

l’Alliance et les convergences idéologiques du sionisme et de la franc-maçonnerie : 

Il faut tout d’abord rappeler que l’unité soudée à postériori autour du concept de «civilisation judéo-  chrétienne», trouve l’explication dans la nécessité posée par les idéologues maçonniques et sionistes

 *De reprendre la revanche historique sur la conquête islamique de la Palestine et de Jérusalem qui intègre en son sein le Temple de Salomon ;

 *De créer un « foyer juif » et la reconstruction du temple de Salomon.

Dès 1904, les Francs-maçons réclamèrent la République laïque anti- catholique, alors que le mouvement antimaçonnique se convertit (après la première grande guerre) en idéologie antisémite, ce qui poussa les juifs sionistes à se rallier aux francs-maçons, donnant naissance à la « judéo-maçonnerie» qui ne fut rien d’autre que l’expression de l’alliance du sionisme et de la franc-maçonnerie.

Les représentants politiques et militaires antimaçonniques et antisémites (qui prônaient les valeurs anciennes soudées autour de la famille) survécurent jusqu’à la deuxième guerre avec la constitution et la formation du gouvernement de Vichy dirigé par le Maréchal Pétain. Celui-ci avait même promulgué des lois interdisant aux juifs et aux francs-maçons d’occuper des postes politiques au sein du nouveau appareil de l’Etat, et incombent aux francs-maçons la responsabilité de l’effondrement de la France. Le gouvernement de Vichy avait même encouragé la diffusion auprès d’un large publique d’un film («forces obscures») qui traita l’histoire et l’influence des francs-maçons sur la vie politique française 

Il faut préciser que sans l’alliance et le rapprochement avec les francs-maçons et sans la sacralisation de l’Etat d’Israël, il est difficile, voire impossible de faire une carrière politique digne de ce nom au sein d’un gouvernement français depuis l’élection de François Mitterrand en 1981. C’est ce qui explique la tendance islamophobe des médias français et l’emprise totale de la logique de « deux poids deux mesures » en matière de traitement médiatique de l’antisémitisme et de l’islamophobie en France 

Une telle influence idéologique ultralibérale s’est accentuée au cours du mandant de François Hollande, et la Loi sur le « Mariage pour tous » fut l’une des innovations des francs-maçons.

Avec ce président le plus pro-sioniste de l’histoire de la Cinquième République, la sacralisation de l’Etat d’Israël, la banalisation de la question palestinienne et la stigmatisation de l’islam (identifié systématiquement au « terrorisme »), atteignirent leur paroxysme en ce début de l’année 2017 

L’influence de la franc-maçonnerie n’eut démarré qu’à partir de 1970, avec la reprise des «loges nationales», en s’étendant vers la gauche. Les francs-maçons voyaient en la personne de François Mitterrand un président à élire. Il y’avait 50 députés socialistes francs-maçons au parlement en 1981. De même qu’on estimait à 170000 francs-maçons présents dans les milieux des affaires, et la plupart des dirigeants des grandes entreprises nationales publiques et privées françaises (le CAC 40) sont des francs-maçons 

Nous découvrons à ce niveau, les «fils invisibles» (ou les paradigmes communs) qui lient le sionisme (en tant qu’idéologie discriminatoire sans Dieu usant de la religion juive à des fins de domination politique) et la franc-maçonnerie (en tant qu’Organisation secrète et fantasmagorique fonctionnant sur la base d’un système d’initiations d’ordres et fantasmagorique et prônant une laïcité intégriste et foncièrement ethnocentriste) et leur influence illimitée sur les mondes politique et médiatique de l’occident qui désignent l’islam et les arabo-musulmans comme des cibles à abattre au nom de la lutte contre l’antisémitisme et la valorisation de la «civilisation judéo-chrétienne» à savoir :

*La création, la survie, la sacralisation et la consolidation de l’Etat d’Israël (en tant que capital mondiale des lobbys fondés antérieurement par les Rothshild et consolidés ensuite par les Rockefeller) posant la nécessité du «retour à Sion» (en «terre promise» de la Palestine) et projetant la réhabilitation-construction du temple de Salomon à Jérusalem  

*la suprématie de la race blanche qui s’affirme dans la «civilisation judéo-chrétienne» en tant que barrière contre la barbarie orientale (en l’occurrence islamique) 

*La domination mondialisée de la finance et des médias dans laquelle les Rothshild eurent joué et continuent de jouer (avec l’appui des Rockefeller) leurs rôles de parrains et de maîtres du monde 

L’alliance du sionisme et du nazisme (1923 -1945) pour lever l’obstacle majeur à la création d’Israël au moyen d’anéantissement de la population juive orthodoxe en Allemagne et en Europe de l’Est :

-C’est l’intellectuel et philosophe juif Eustace Mullins qui est le premier à conclure à partir de ses recherches fondées sur l’étude et l’exploitation des documents historiques, que Les divisions entre les sionistes d’un côté et les juifs orthodoxes non sionistes de l’autre à l’époque d’entre-deux-guerres, ont poussé les sionistes (athées, racistes, prônant la valorisation et la supériorité de la race blanche à l’instar des partisans du parti hitlérien) à souder une alliance avec le parti hitlérien pour anéantir l’ensemble des juifs orthodoxes et lever ainsi l’obstacle à la création d’un Etat juif en Palestine.

-Ces recherches seront confirmées et complétées par Yeshayahou Leibowitz, chimiste, philosophe et écrivain israélien (né en 1903 et mort en 1994) qui a développé une thèse radicale sur le sionisme en utilisant le terme de «judéo-nazis» pour définir les dirigeants israéliens auxquels il reproche de développer une théorie systématique de la torture et de mener une politique discriminatoire et expansionniste dans les territoires occupés de la Palestine. Il écrit : «Les Juifs d’Europe ont été déracinés, volés et massacrés dans le but de construire la capitale du gouvernement mondial de Rothschild en Israël  

-Le Rabin Gefter qui considère que le «Le Sionisme est une malédiction !» et développe la même thèse que celles élaborée par Eustace Mullins et Yeshayahou Leibowitz. Selon lui, les sionistes sont responsables de la Shoa en se ralliant aux Nazis pour anéantir les juifs non orthodoxes non sionistes. Il déclara : «Pour défendre les intérêts du Sionisme (laisser les Juifs mourir en Europe pour avoir un  état), il est permis de tuer d’autres Juifs.."

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le sionisme en tant qu'idéologie de domination et de discrimination -juifs anti-sionistes- (suite II)

le sionisme en tant qu'idéologie de domination et de discrimination -juifs anti-sionistes- (suite II)

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

Les mouvements et les intellectuels juifs anti-sionistes ou les thèses en présence sur le sionisme (TITRE II):

L’amalgame antisionisme/antisémitisme n’est en fait qu’une manoeuvre sectaire et laïciste visant à discréditer la libre pensée exprimant des critiques rationnelles et légitimes à l’encontre d’une entité qui nous rappelle l’apartheid en Afrique du Sud devenue sacrée en occident : Israël.
Tout en étant suspecté d’être le cheval de Troye d’une nouvelle forme d’antisémitisme, l’antisionisme englobe des prises de position politiques défendues et exprimées aussi bien par des juifs que des non juifs, des religieux que des non religieux, des gens de droite ou des gens de gauche.
L’utilisation fallacieuse et la manipulation médiatique du terme antisémitisme sert à discréditer et à disqualifier les opposants au sionisme.

*Eustace Mullins : Le rôle du sionisme dans l'Holocauste et dans la création d'Israel :

L’auteur développe et défend une thèse radicale sur le sionisme. Selon lui, l’Etat d’Israël a été crée par Hitler suite à l’alliance de son parti et le parti sioniste en 1923 pour éliminer les juifs qui ne sont pas sionistes en Allemagne d’abord et dans d’autres pays européens ensuite.
Les divisions entre les sionistes d’un côté et les juifs orthodoxes non sionistes de l’autre à l’époque d’entre-deux-guerres, ont poussé les sionistes (athées, racistes, prônant la valorisation et la supériorité de la race blanche à l’instar des partisans du parti hitlérien) à souder cette alliance. D’où la conjugaison des deux termes «NA»(Parti National allemand) et «ZI»( qui vient du mot «Zioniste») pour former enfin le terme composé de «NAZI». Les juifs orthodoxes qui ne croyaient pas à la formation d’un Etat juif avant l’arrivée du Messie, constituaient un obstacle majeur et infranchissable à la création de cet Etat, d’où l’alliance pour anéantir les juifs allemands antisionistes..

C’est l’Agence Rothshild (possédant assez d’argent à l’époque) qui prit en charge en 1928 la concrétisation ce projet. Elle décida de créer cet Etat en se référant à ce qu’ils appellent le «judaïsme réformé sous Moïse» qui légitimait la création d’un Etat juif sans attendre la venue du Messie. 

*Yeshayahou Leibowitz, chimiste, philosophe et écrivain israélien (né en 1903 et mort en 1994): 

Il a développé une thèse radicale sur le sionisme qui est similaire à la thèse soutenue par Eustace Mullins : Il utilisa le terme de «judéo-nazis» pour définir les dirigeants israéliens auxquels il reproche de développer une théorie systématique de la torture et de mener une politique discriminatoire et expansionniste dans les territoires occupés de la Palestine. Il écrit : « Les Juifs d’Europe ont été déracinés, volés et massacrés dans le but de construire la capitale du gouvernement mondial de Rothschild en Israël »

*A citer aussi parmi les célèbres intellectuels anti-sionistes :

-Le célèbre penseur et philosophe Roger Garaudy (converti successivement du protestantisme, au communisme et à l’islam et qui fut victime d’un lynchage systématique par les médias français sous domination sioniste) : Son livre « les mythes fondateurs de la politique israélienne ». Editions Samizdat. Selon lui, le « sionisme est une idéologie nationaliste raciste et tribale..une copie du nationalisme extrême droitier fasciste.. » ; « les sionistes israéliens nourrissent un mensonge, que la Palestine est une terre qui leur a été promise par un Dieu auquel ils ne croient pas..le sionisme est une hérésie qui substitue au Dieu d’Israël l’Etat d’Israël, qui découle non pas de la Bible, mais du nationalisme européen occidental du 19ème siècle tel qu’il fut fondé par Theodor Hertz.. »
Le Rabbin Shmiel Mordche Borreman et sa thèse du Judaïsme contre le sionisme. Selon lui le judaïsme interdit de prendre les terres des autres en Palestine, encore moins de dominer politiquement les autres peuples. Il considère que « le sionisme est une rébellion satanique contre la Thora ..Nous demandons le démantèlement du régime sioniste pour que les Palestiniens et le juifs vivent dans la paix en Palestine.. » ;
-Le Rabin Gefter soutient :

*que le «Le Sionisme est une malédiction ! » ;

*Il développe la même thèse que Eustace Mullins :

Il considère que les sionistes sont responsables de la Shoa en se ralliant aux Nazis pour anéantir les juifs non orthodoxes non sionistes. Il déclara : «Pour défendre les intérêts du Sionisme (laisser les Juifs mourir en Europe pour avoir un état), il est permis de tuer d’autres Juifs ? Ces Sionistes n’ont-ils pas dit publiquement que les Juifs d’Europe sont les « Korbanot » (sacrifices) que nous devons apporter sur l’autel afin d’avoir un état Juif».

* Nurit Peled-Elhanan: 

son livre intitulé "Israël et sionisme : lumière sur une idéologie et sa propagation"). Elle démontre que le sionisme reproduit le même schéma de domination des minorités, le même schéma de colonisation et d'oppression sociale, culturelle et politique que ses alliés de l’occident. En étudiant les manuels scolaires israéliens (dans son livre écrit en anglais et intitulé "Israël et sionisme : lumière sur une idéologie et sa propagation"), elle relève un fonds raciste extrêmement dangereux qui conditionne les enfantsd'Israël comme des "machines à tuer sans contester":
-Les Palestiniens n'existent pas dans la conscience collective israélienne, c'est à dire qu'ils n'existent pas en tant que peuple, en tant que culture. Ils ne sont pas mentionnés dans les manuels scolaires que sous forme de problèmes, problèmes qu'il faut éliminer d'une manière ou d'une autre";
-Selon Nurit, Israël pratique "l'éducation à l'holocauste" : "on apprends aux enfants israéliens que les juifs sont sous la menace constante d'un holocauste imminent, et que donc, pour l'éviter, il faut imposer un holocauste aux autres";
-Elle croit que Israël pratique ce qu'elle appelle le "génocide culturel" en faisant venir des gens (éthiopiens, marocains..) pour ensuite les discriminer" , il s'agit dans ce cas d' "un génocide culturel en cours depuis 1950";
-Elle croit que "Israël est le pays le plus antisémite au monde parce que les juifs sont persécutés pour leur façon de pratiquer le judaïsme..on ne peut pas pratiquer le judaïsme librement comme dans le reste du monde";
-Elle soutient que "le sionisme est une idéologie occidentale, blanche, laïque, qui se sert de la religion à des fins politiques c'est pour cette raison que qu'Israël est soutenu exceptionnellement par les puissances occidentales, car explique -t- elle, "au bout du compte, Il reproduit le même schéma de domination des minorités, le même schéma de colonisation et d'oppression sociale, culturelle et politique que ses alliés";
-"Israël est la dernière 'démocratie' coloniale du monde";
(Edité par MEDIAPART)

*Le mouvement dit «Neturei Karta» :

qui veut dire «les gardiens de la cité» forment un groupe de juifs ultra-orthodoxes radicalement antisionistes visant à démanteler l’État d’Israël. Selon l’un de ses dirigeants aux Etats Unis, « Israël a été crée contre Dieu..seule la Palestine constitue une réalité historique, culturelle et linguistique.. ».
Le mouvement «Neturei Karta» est composé de deux courants :
-1-Courant radical conduit par le rabbin Moshe Hirsch à Jérusalem, par le rabbin Yisroel Dovid Weiss et le rabbin Moshe Ber Beck à New York. Ce premier mouvement est appelé communément Sicaires ;
-2-Le deuxième mouvement plus important et plus modéré dirigé par le rabbin Reuven Zelig Katzenellenbogen

*L’ «Union Juive française pour la paix» en France : MICHELE SIBONY présidente de l’Union: 

Elle déclara :
«Israël tel qu’il est construit, tel qu’il se perpétue jusqu’à aujourd’hui, est une menace pour la paix au moyen orient et pour ses propres juifs. Il n’existe pas de peuple (dans le monde) enfermé et mis sous embargo total (à l’instar de la population de Gaza), qui ne creuse pas de tunnels pour se défendre et survivre » ;

*Il est à rappeler que selon Chahine Abou El-Ezz :

-«La foi selon la halakha (loi juive) repose sur trois piliers : pas de retour à la terre d’Israël de manière organisée et en groupes ; pas d’État pour les Juifs et pas d’indépendance nationale ; pas de rébellion contre les États qui accueillent les Juifs sur leur sol»;
-« Les Juifs ultra-orthodoxes rejettent le mouvement sioniste qui cherchait à laïciser la religion juive, en la transformant en nationalisme ; ils insistent quant à eux sur le judaïsme comme axe principal de la vie des Juifs, en tant que privilège spirituel, les désignant « peuple choisi de Dieu » ou « peuple du Sabbat », qui ne doit pas se soucier de la création d’un État national pour lui »;
-«De nombreuses élites juives en Israël, en Europe et aux États-Unis, se sont mises à soutenir le droit des Palestiniens à un État indépendant, tout en édulcorant leurs critiques de la version israélienne traditionnelle sur la création de l’État d’Israël en 1948 et sur la « lutte » sioniste pour la libération du «peuple» juif».

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LE SIONISME EN TANT QU’IDEOLOGIE DE DISCRIMINATION ET DE DOMINATION : Genèse historique et alliances secrètes

LE SIONISME EN TANT QU’IDEOLOGIE DE DISCRIMINATION ET DE DOMINATION : Genèse historique et alliances secrètes

Posted by SAIDY AHMED on août 28, 2018 in Israël et Sionisme,

Le sionisme : Rappel historique (TITRE I)

Le terme SIONISME a d’abord été entendu comme la tendance de personnalités charismatiques juives (tel que Theodor Hertz) (1) à subordonner une communauté suivant un discours obscurantiste chargé d’émotion et d’histoire, un système de réflexion à pensée unique et négationniste. La réhabilitation de l’identité du peuple juif soumis et conditionné n’était alors que secondaire au regard de la domination politique et idéologique.

*Le premier congrès sioniste s’est tenu dans la ville suisse de Bâle, le 29 août 1897 sous la présidence de Theodor Hertz:

Il  avait pour ambition de créer un «bastion avancé de la civilisation occidentale en face de la barbarie d’Orient», ce qui explique l’évolution du soutien apporté par l’occident (maçonnique, laïque, républicain..) à ce mouvement. Herzl, note dans son journal : « A Bâle, j’ai fondé l'Etat juif. Si je m’avisais de le proclamer aujourd’hui, tout le monde se moquerait de moi. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans certainement, cela n’échappera plus à personne».
A l’opposé de ce mouvement, nous citons comme exemple significatif de l’antisionisme le Rabbi Emmanuel Lévyne. Il écrivit dans "Judaïsme contre Sionisme" en 1969 : « Nous, juifs antisionistes, nous avons choisi la Paix. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu la création de l’Etat d’Israël et nous souhaitons sa disparition (par le renoncement du peuple juif et évidemment non pas par la guerre et le massacre des populations), car son existence - comme celle de tout autre Etat particulier - menace la paix mondiale ».

*En 1917  :

 ce projet est relancé par la GB (en tant que puissance coloniale et occupante de la Palestine) de créer un foyer juif. C’est le ministre des Affaires étrangères, Arthur Balfour, qui avait promis, dans une lettre adressée à Lord Rothshild en date du 2 décembre 1917 que «Le gouvernement de sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer pour le peuple juif ».

*Entre 1920 et 1947 :

le Front National Juif et les organisations sionistes eurent recours à trois moyens pour réaliser leur objectif :

-La mainmise sur les terres : le total des terres en propriété juive en 1945 s’élève à 6,58% de la Palestine;
-L’encouragement de l’immigration juive en Palestine tout en rendant illimités ses quotas malgré les restrictions anglaises et la résistance des autochtones;
-Le recours aux armes, voire aux actes terroristes pour pousser la population palestinienne à relancer à leurs propriétés et à leurs terres.

Yosef Weitz, directeur du Fonds National Juif en Palestine déclara en 1940:

 «qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans un si petit pays… et la seule solution est la Terre d’Israël sans les Arabes. Il n’y a pas de compromis possible sur ce point…Il n’y pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins, et de les transférer tous.. ».

Les résolutions de l’ONU suite à l’occupation de la Palestine :

-Le 29 avril 1947 : Adopte un plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placé sous régime international.

-14 mai 1948 : L’Angleterre annonce la fin de son mandat sur la Palestine donnant l’occasion à David Ben Gourion, président du Conseil national juif de proclamer la création de l’Etat d’Israël.

-22 novembre 1967 : Adoption par l’ONU de la résolution 242 qui prévoit l’évacuation des territoires occupés, en échange de la reconnaissance mutuelle de tous les Etats du Proche-Orient ;

Quant apparut le sionisme au début du 20ème siècle, la création d’un foyer juif devint le principal but des organisations sionistes internationales, la lutte contre l’antisémitisme n’en étant que le moyen ayant servi à séduire les nouveaux républicains laïques européens (vainqueurs de la deuxième guerre mondiale)..
La conjonction des deux facteurs déterminants de l’idéologie sioniste, à savoir la lutte contre l’antisémitisme et la projection de créer un foyer juif en Palestine pousse les instigateurs sionistes à chercher dans les pays industrialisés (en particulier l’Angleterre de Churchill et la France des francs-maçons et des républicains) des sources de développement économique et technologique du nouvel Etat crée en 1948 (Israël) au sein d’espace colonisé, divisé et affaibli (la Palestine musulmane sous domination anglaise) qui répondit aux aspirations initiales des fondateurs du sionisme mondial : la mainmise sur la finance internationale et la création du grand Israël doté de défense militaire assez dissuasive pour empêcher toute reproduction d’une nouvelle diaspora juive..
Le sionisme, ainsi lié à l’évolution du colonialisme et à la victoire sur le fascisme, n’est donc pas une donnée figée et statique. Si par définition son essence est immuable, ses formes et ses manifestations changent, en fonction des rapports de force qui se dessinent entre les grandes puissances industrielles au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, ainsi que des changements politiques, militaires et économiques qui interviennent dans le monde. C’est pourquoi les Etats Unis d’Amérique devinrent la puissance qui prit la relève de la France à partir du début des années 1960, c'est-à-dire suite au retour de Charles De Gaulle au pouvoir qui réussit à mettre fin à cette alliance entre les nouveaux sionistes et les francs-maçons au pouvoir en France au lendemain de la deuxième grande guerre.
Il faut préciser que c’est grâce à la mainmise de ce bloc sur l’Etat français entre 1948 et 1960, que l’entité israélienne ait pu bénéficier exceptionnellement d’un transfert massif des technologies avancées françaises( Nucléaire, aviation militaire, informatique etc.) avant que les Etats Unis prirent le relais de la France à partir du début de la décennie 1960 en la désignant comme l’allié géopolitique et stratégique contre le nationalisme arabe ( القومية العربية) et l’islam politique au moyen orient !
Ainsi avec l’aide illimitée de la France (entre 1948 et 1960) et des Etats Unis ( depuis la décennie 1960 jusqu’à aujourd’hui), l’entité israélienne deviendra la grande puissance technologique et militaire au moyen orient telle que nous la connaissons aujourd’hui en fonctionnant durablement comme bouclier politico-militaire contre toute Renaissance de la communauté arabo-islamique et comme support militariste susceptible de générer des distorsions et des divisions inter-arabes!

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